La GTMC de Volvic à Pézenas en VTTAE

Il raconte son périple d'août 2018 à VTTAE sur la GTMC

Partant de Volvic, au-dessus de Clermont Ferrand, j'ai fini mon parcours à Pézenas, à quelques kilomètres de la Méditerranée.

Cela faisait un moment que je voulais partir sur la GTMC, et la réactualisation de cette traversée, en 2018, a été pour moi le déclencheur.

 

Des paysages uniques

J'ai été absolument emballé par les paysages sensationnels que j'ai pu voir tout au long de ce voyage. D'abord l'Auvergne, ses volcans et ses lacs, ensuite la Margeride et le Cézallier, puis la Lozère et le Finiels, Le Causse Méjean, les Cévennes avec l'Aigoual et le cirque de Navacelles en terminant par L'Hérault et le lac du Salagou.

Si vous êtes épris de grands espaces, foncez, la GTMC est pour vous.

Grand paysage sur la GTMC

Personnellement, j'avais choisi de partir "longtemps", car j'avais déjà testé, à plusieurs reprises, des balades sur quelques jours. Je me suis donc fixé un parcours sur douze étapes.

 

12 jours c'est « long », surtout seul. Mais c'est le défi que je m'étais donné. Et hormis quelques douleurs au fondement, j'ai pris un grand plaisir, à rouler sur tous types de chemins, mais aussi à échanger, avec les randonneurs croisés sur les chemins ou dans les gîtes.

 

De riches rencontres...

Les rencontres sur ce genre de parcours sont souvent marrantes mais parfois plus poignantes.

Je ne suis pas près d'oublier cet échange avec un berger sur les contreforts du Mont Lozère.

Le loup avait attaqué son troupeau pour la deuxième fois en quelques jours et voir ce grand gaillard avec une cartouchière autour du torse, presque en larmes en évoquant ses brebis disparues, m'a profondément ému.

Bruyère au Mont Lozère - GTMC VTT

J'ai aussi souvenir d'une belle soirée au bar de Chanaleilles, le Café du Pont, à souper avec des pèlerins de Compostelle en évoquant des souvenirs de marche à quelques encablures du bar ou se tenait des figures de la « France profonde », passablement éméchés, mais toujours bon enfant.

Chemins sur la GTMC

Et une expérience personnelle

Un jour après l'autre, il s'est installé un rythme, jalonné par des moments de doute, où je me demandais ce que je faisais là, comme par exemple, lors de la rude montée au Mont Mouchet, sous une pluie battante, dans le froid et la brume ; mais ces passages difficiles ont vite été effacés par des instants de grâce et de pure euphorie ou je me suis surpris à chanter à tue-tête.

Le fait de rouler sur un VTTAE permet de limiter les efforts physiques et le plaisir du partage et du « savourage » l'emporte sur le défi physique.

Un des grands intérêts de la GTMC, c'est aussi de pouvoir choisir un tronçon et une durée suivant son envie et ses disponibilités. On peut partir rouler un weekend, quatre jours ou un mois. Le parcours, s’il peut être exigeant physiquement, n’est pas compliqué techniquement. Pour les puristes, il pourra être parcouru « en autonomie » et pour ceux qui ont besoin d’un peu plus de confort ou d’une prise de courant, il est possible de choisir gîte ou hôtel, en aménageant son parcours.

 

Personnellement, si je devais y retourner pour juste quelques jours, je choisirais la première partie, de Clermont Ferrand jusqu'à Saint Flour. On y trouve en effet tout ce qui fait le charme de ce parcours : le plaisir de rouler dans les grands espaces.